Le titre pourrait laisser croire que j'allais zapper ce sombre et lourd dossier.
Marqué
par un désintérêt primal de tous ceux qui ne se trouvent pas dans la
"petite boite qui vole" avec une éventuelle bombe à bord.... et autant le dire tout de suite,... ça fait du monde !
Car souviens-toi Jean-Cyril, le temps qu'il a fallu pour, juste, faire comprendre la simple nécessité du port du badge apparent. Une procédure inappliquée par les plus hauts responsables PN, il y a encore peu. Directeur Général de Opérations Aériennes en tête, sans doute pour préserver son "look" à la cafétéria. Les réticences semblent avoir évolué et certains directeurs vont même jusqu'à supporter son port apparent.
Car souviens-toi Jean-Cyril, le temps qu'il a fallu pour, juste, faire comprendre la simple nécessité du port du badge apparent. Une procédure inappliquée par les plus hauts responsables PN, il y a encore peu. Directeur Général de Opérations Aériennes en tête, sans doute pour préserver son "look" à la cafétéria. Les réticences semblent avoir évolué et certains directeurs vont même jusqu'à supporter son port apparent.
Mais
laissons là les douillets et sécurisés locaux de la Cité ou du Siège
pour arpenter les circuits passagers des escales plus ou moins
lointaines. Avec l'aval des syndicats PN, il est maintenant pratiquement
acté "all over the world" que les circuits passagers sont étanches.
Encore plus rassurant, elles affichent même, pour la plupart, l'agrément
"anti-échappement". Rassurante formulation.
Et
bien, les surdoués de la sûreté qui ont jugé bon de mettre en place ce
principe n'ont pas dû phosphorer bien fort sur les situations à même de
dégrader ce bien naïf modèle. Car soyons clair, on peut déjà exclure de
ce réseau "agréé Bisounours", tous les circuits dont une partie dépend
d'une surveillance humaine. Pourquoi ? Tout simplement car dans toutes
les escales, l'employé multitâches prévaut ! De fait, cette belle et
rentable pluralité compromet le système lui-même. Effectif à l'instant
T, le dispositif se conchie dans l'instant T+1.
T+1 étant le moment où l'employé va faire autre chose... en général pour "fluidifier" un départ à l'heure.
Puis encore exclure, les circuits totalement non surveillés. Et ceux à issues multiples, non verrouillées cause sécurité ou clés perdues. Ou les soi-disant surveillés, ne l'étant plus pour cause de multiples taches... mais là on tourne en rond contrairement au passager qui, quant à lui a déjà pu "s'échapper" malgré ce puissant dispositif.
T+1 étant le moment où l'employé va faire autre chose... en général pour "fluidifier" un départ à l'heure.
Puis encore exclure, les circuits totalement non surveillés. Et ceux à issues multiples, non verrouillées cause sécurité ou clés perdues. Ou les soi-disant surveillés, ne l'étant plus pour cause de multiples taches... mais là on tourne en rond contrairement au passager qui, quant à lui a déjà pu "s'échapper" malgré ce puissant dispositif.
Mais qui peut constater et dénoncer cela ? Le PNC ? Non car occupé à d'autres taches durant l'instant T de l'embarquement, tout comme les PNT chauffant leurs instruments. Reste le chef d'escale ou son personnel....peu enclin à se tirer une balle dans le pied et à gâcher son bel agrément. Reste donc les passagers dont la formation "anti-échappement" reste très aléatoire, tu en conviendras ?!
Pour accompagner ces dangereuses dispositions, tout a été fait pour que le comptage des passagers par le PNC soit abandonné.
Et à ce propos, l'ennemi n° 1, la ponctualité gangrène des cerveaux les plus affutés voire même les plus techniques. En effet, entre les CDB sous la pression de la compagnie voire de leurs correspondances personnelles vers la province, les états de charge foireux ou bidouillés, les chefs d'escales outrageusement impatients, les PNC non formés ou sans compteur ou n'en ayant rien à battre, il faut dire que le comptage serein confine à l'exceptionnel.
Alors oui, les chiffres des uns ne sont pas toujours ceux des autres. Plus précisément, ceux du sol diffèrent de ceux des PNC générant des retards. Une situation insupportable pour le cadencement du HUB qui infeste tous les cerveaux d'une alerte cérébrale "Le retard c'est Mal !". Oubliant dans cette précipitation que faire des impasses pour respecter l'horaire, c'est grave !
Il n'en fallait pas plus pour obtenir l'abandon presque général de cette mesure basique. Mise à part quelques résistants qu'il convient, tout de même, de saluer ici. Mais voilà, c'est presque mort, il n'y a plus qu'à enterrer totalement. C'était bien l'objectif.... ne surtout pas ralentir les départs, HUB oblige. Encore une fois chapeau bas aux champions de la sûreté qui ont réussi à gangrener les premiers concernés, à savoir le PN.
Outre quelques occasionnelles questions des délégués du personnel, le
mystère reste entier sur l'aval de tous les syndicats PNC, se
satisfaisant étrangement de cette ineptie systémique que constitue
l’anti-échappement ? Plus grave, leur silence l'avalise quotidiennement.
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